Communiqué de presse 

Nous croyons que la famille est la cellule de base de toute société !

L’Article 9 de la Charte des droits fondamentaux de l'Union Européenne (UE) affirme que chaque État membre est compétent pour légiférer sur la définition du mariage et de la famille.

Pourtant les textes de l’UE évoquent de plus en plus souvent la famille. Certains textes vont même jusqu’à la définir… Qui plus est ces définitions diffèrent d’un texte à l’autre !

Or d’un pays européen à  l’autre, le mariage et la famille revêtent dans les lois nationales des réalités de plus en plus différentes.

Cette confusion, rend impossible l'interprétation et l'application de ces textes.

Face à cette situation l’ECI Mum, Dad & Kids invite les Européens à soutenir l’inscription des définitions suivantes dans les textes européens :

  • « Le mariage est l’union durable d’un homme et d’une femme » 
  • « La famille est fondée sur le mariage et/ou la descendance »

Ces définitions sont reconnues par la législation de la majorité des États membres de l'UE ; elles permettent de respecter l'article 9 de la Charte des droits fondamentaux de l'UE.

En France, les AFC soutiennent cette pétition car elles croient qu’une définition claire de la famille et du mariage dans les textes européens est nécessaire, pour éviter toute dérive, compte tenu de l’importance du facteur famille dans de nombreux sujets de la compétence de l’Union Européenne,  même si le droit de la famille reste une compétence nationale.

 
Pour être recevable, l’ECI doit recueillir dans les 12 mois un minimum de 1 million de signatures provenant d’au moins sept États membres différents, et 55 500 signatures en France.

Site de la pétition

Source : Site de la CNAFC

 

Autour de « l'affaire Barbarin » : le point de vue des AFC

Les Associations Familiales Catholiques, particulièrement attentives à la protection de l’enfance, veulent souligner le scandale que constituent pour elles les actes de pédophilie.

Lorsque des parents confient leur enfant à un éducateur, ils lui accordent dans le même temps toute leur confiance. Cette confiance est d’autant plus largement donnée qu’il s’agit d’un prêtre : elle est aussi d’autant plus bafouée s’il vient à y manquer.

Elles souhaitent donc que toute la lumière soit faite sur les affaires en cours afin que la justice civile et la justice de l’Église aillent au bout des procédures qui ont été initiées.
Elles redisent toute leur confiance dans la justice de notre pays : c’est à elle qu’il revient de déterminer les responsabilités, mais aussi les éventuels manquements ou silences dans la gestion de ces drames.
Elles redisent aussi leur confiance dans les autorités ecclésiastiques, qui condamnent sans équivoque de tel actes et mettent tout en œuvre pour les combattre résolument.

Les AFC doutent cependant que l’emballement médiatique en cours soit gage d’objectivité, ni qu’il favorise l’émergence de la vérité.
Ces emportements ne semblent pas répondre à une quelconque urgence à protéger des victimes ou des enfants.
Les violentes attaques personnelles dont fait l’objet le cardinal Barbarin, sans souci de la présomption d’innocence à laquelle tout citoyen a pourtant droit, n’amènent pas non plus la sérénité requise par une affaire grave et sensible.

Les Associations Familiales Catholiques condamnent fermement cet acharnement d’un représentant en vue de l’Église en France, et souhaitent lui redire leur soutien appuyé.

Source : Site national CNAFC